Dans le cadre de la programmation des activités physiques en EPS, les 6 classes de 5èmes assistent à un spectacle de danse à la Maison de la Danse (Bron).

La Maison de la Danse ouverte en France en 1980 est un théâtre à part entière dédié à cet art. Sa résonance est devenue internationale. Aujourd'hui encore, elle est un lieu unique en son genre en Europe.

Les élèves de 5ème sont allés voir le spectacle « Villes de Papier » de Cécile Loyer les 1,3 et 4 octobre 2024.

Les élèves préparés à cette sortie ont pu échanger leurs impressions sur le spectacle et poser des questions aux artistes danseurs et à la chorégraphe en fin de représentation.  

« Villes de Papier »  est une pièce dansée autour de la thématique de l’accueil des migrants.

Cécile Loyer aime s’entourer d’artistes de différentes disciplines pour parler de sujets puissants. Dans Villes de papier, elle s’empare de celui des sans domicile fixe, qu’ils soient migrants ou autres. En complicité avec l’écrivaine Violaine Schwartz, du plasticien Barbu Bejan et de quatre interprètes au plateau, elle convie l’histoire poignante de Karim Sylla, éblouissant danseur, parti de Guinée-Conacry pour ne plus être à la charge de sa mère. Questionnant l’hospitalité, la diversité et la rencontre de manière sensible et joyeuse, cet opus inventif et atypique nous ramène à notre humanité profonde.

En classe ils construisent des chorégraphies collectives inspirées de cette œuvre en EPS. Les élèves seront amenés à exprimer leurs impressions suite au spectacle et leurs retours écrits seront envoyée à la compagnie de danse.

Cette thématique sera aussi exploitée en arts plastiques et en lettres et donnera lieu à des productions qui pourront être exposées dans certaines classes.

Ressentis d’élèves mis en mots : 

 « Dans l’ombre des rêves, ils avancent. 

Des émigrés portent l’espoir en silence.

Chaque pas, un souvenir laissé derrière.

Cherchant un refuge, un avenir à bâtir.

Leurs cours battent fort. »

 « Quand les danseurs dansent en solo, derrière il y a des mots projetés qui nous racontent des moments de leurs histoires.

Je me suis sentie compatissante et j’ai ressenti leur courage, leur détermination, leurs craintes…  »

« En regardant  ‘’Villes de Papier’’ ;

Je me suis mis à la place des émigrés.

Pour Karim, j’ai eu de la peine,

Il a quitté les gens qu’il aime.

Quel courage de réussir à raconter son histoire.

Grâce à Cécile Loyer, il a retrouvé espoir. »

« J’ai trouvé ce spectacle aussi lumineux qu’une étoile filante dans la nuit.

Ce mélange de musique, danse et voix m’a renvoyé de la bonne humeur malgré les sujets poignants et tristes abordés tels que l’immigration et les sans domicile fixe. »