Sortie à la Maison de la Danse
Dans le cadre de la programmation des activités physiques en EPS, les 5 classes de 5èmes assistent à un spectacle de danse à la Maison de la Danse (Bron).
La Maison de la Danse ouverte en France en 1980 est un théâtre à part entière dédié à cet art. Sa résonance est devenue internationale. Aujourd'hui encore, elle est un lieu unique en son genre en Europe.
Les classes de 5ème B et F sont allées voir le spectacle « Via Injabulo » de la compagnie Via Katlehong le vendredi 21 Janvier.
« Via Injabulo » (« vers la joie », en zoulou)
Pour cette création, la compagnie invite deux artistes dont le travail est à la croisée de cultures métissées. Le Franco-Sénégalais Amala Dianor creuse sa danse hybride et lumineuse avec Emaphakathini « entre deux ». Il s’empare des histoires des danseurs et les relie à celle de leur pays pour repousser les frontières et créer de nouveaux espaces à défricher, mêlant danses traditionnelles, gumboots et pantsula.
Inspiré par différentes danses urbaines, le chorégraphe portugais Marco da Silva Ferreira embarque avec førm Inførms dans une métamorphose des corps, libérant une mémoire culturelle et politique faite de rébellion et fureur de vivre.
Une rencontre inédite bourrée d’énergie et d’émotions !
Les élèves préparés à cette sortie ont pu échanger leurs impressions sur le spectacle de retour en classe et vont construire des chorégraphies collectives inspirées de cette œuvre en EPS.
Ressentis d’élèves mis en mots :
« Tout au début une femme prétend gonfler un ballon avec son corps. L’œuvre m’a surprise et intriguée, à la fois par les danseurs, l’ambiance créée et la musique.
Souffler pour mieux respirer.
Se réunir pour être plus forts.
Ne former qu’un, tout en prenant sa place.
Attaquer, se défendre pour sa liberté »
« La brutalité des humains m’effraie.
L’oisillon seul appelant vers l’infini avec un sifflement répétitif … »
« La Pantsula m’a beaucoup marquée, cette danse était harmonieuse. J‘ai ressenti beaucoup de joie. On aurait dit une famille. Ils s’aimaient. Il y avait aussi beaucoup de tristesse et de mélancolie dans leurs vies. »
« J’ai vu des gens danser avec énergie. Ils étaient comme un tourbillon de vie, un ouragan qui ne faisait que passer mais répandait la joie partout où il allait. C’est un groupe uni, une communauté. Ils dansent et partagent leur joie ensemble. J’ai ressenti l’envie de les rejoindre dans leur danse. Ils m’ont emporté dans leur pays, leur vie quotidienne. Cette danse est une façon de se sentir libre »